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9 septembre 2015 santiago ! classé dans : compostelle — cecilecompostelle @ 16 h 23 min objectif : saint-jacques-de-compostelle. on prétend qu’on arrive à la place de l’obradoiro, où se dresse la façade baroque de la cathédrale avec son porche de la gloire, avec les forces au plus bas et le moral au plus haut. plus de 35 millions de pèlerins ont défilé ici tout au long du xxe siècle, rien que durant les années saintes, poussés d’abord par la foi, puis par d’autres motifs non religieux depuis que le xacobeo de 1993 intégra le chemin dans l’agenda non seulement des organismes et des institutions officiels, mais aussi dans celui des citoyens. le chemin pénètre dans saint-jacques-de-compostelle par la rúa san pedro, extramuros, et atteint la porta do camiño, laissant derrière lui deux édifices de styles complètement opposés : le vieux monastère de santo domingos de bonaval, aujourd’hui musée du peuple galicien (museo do pobo galego), et le tout nouveau centre galicien d’art contemporain, exemple d’avant-garde. à l’intérieur des anciennes fortifications (la porte de mazarelos, par où entrait le vin dans la ville, a été conservée), on emprunte la rue casas reais pour aller tout en haut, à la place de cervantes, là où la mairie occupait autrefois un édifice qui existe encore actuellement. on redescend ensuite parce qu’à une centaine de mètres se trouve la petite place de la acebechería avec ses différents niveaux, sur laquelle donne la façade nord de la cathédrale. sur cette place à droite, un énorme édifice en pierre de taille accueille le grand séminaire, san martiño pinario, le grand monastère galicien sans lequel il serait impossible de comprendre l’histoire de cette terre. en continuant en face, on passe sous un arc qui appartient au seul édifice roman civil de galice : le palais de gelmírez. gelmírez fut le premier archevêque de la ville qui, au xiie siècle, convertit la ville en point de référence de la chrétienté. dans ce palais est conservé un chapiteau portant la plus ancienne représentation connue de la empanada gallega (tourte de galice) et c’est par là qu’on accède aussi avec les visites guidées aux toits de la cathédrale. après ce petit tunnel, on arrive sur la place de l’obradoiro. sur la droite, le grand hôpital que firent construire les monarques isabelle et ferdinand d’aragon pour les besoins du pèlerinage, aujourd’hui converti en hôtel du nom de hostal de los reyes católicos. en face, un palais de style français, le palais de rajoy, dénommé ainsi car sa construction fut ordonné par un autre homme puissant de l’église catholique, bartolomé rajoy y losada ; l’édifice est actuellement le siège de la municipalité. à gauche, le collège de san xerome, rectorat de l’université. une grande fi n d’étape et de pèlerinage. cécile arrive à compostelle après 95 jours de pèlerinage et 1680 km parcourus….. comments (0) 8 septembre 2015 santa irene classé dans : compostelle — cecilecompostelle @ 16 h 05 min cécile approche de compostelle. ce soir elle s’arrête à santa irene, à 23 km de compostelle ! comments (0) 7 septembre 2015 melide classé dans : compostelle — cecilecompostelle @ 17 h 29 min « c’est l’endroit de la spécialité du pulpo gallego. je l’avais déjà gouté en 2013… aujourd’hui je me contente d’une salade ! » melide est une localité traversée par deux chemins : le primitif, appelé ici camiño de oviedo, suivi par cécile, et celui des francs, plus fréquenté par les pèlerins. née à l’ombre d’un ancien castrum (par la suite, château), elle est mentionnée pour la première fois dans des documents du xe siècle. en 1212, un an après la consécration de la cathédrale de saint-jacques-de-compostelle, alphonse ix, roi de galice et du léon, concède ces terres à l’archevêque de saint-jacques-de- compostelle. il ne reste rien de son château ni de ses murailles, démolis lors des révoltes paysannes survenues dans la seconde moitié du xve siècle, un mouvement social connu comme os irmandiños. en réalité, les pierres de taille de la forteresse furent utilisées pour construire l’église sancti spiritus, dans laquelle sont conservés les sépulcres de leonor de mendoza et inés de castro, l’une et l’autre épouses du seigneur le plus craint et le plus puissant de la région à son époque, lope sánchez de ulloa (xve siècle). on remarque comme éléments particuliers la façade romane de l’église san pedro (transférée et littéralement encastrée dans la chapelle san roque, à l’entrée du chemin des francs), le calvaire gothique qui se dresse à ses côtés, considéré comme l’un des plus anciens de galice, l’église sancti spiritus ou santo antonio et, hors de la localité, l’église santa maría de melide avec d’impressionnantes fresques murales. et naturellement, le vieil hôpital, récupéré et reconverti en excellent musée local, spécialisé en ethnographie et archéologie. comments (0) 6 septembre 2015 san romao classé dans : compostelle — cecilecompostelle @ 19 h 39 min « c’est dimanche… j’ai dormi une demi heure de plus. a l’arrivée de l’étape (7h-12h) je me suis offert un menu pélégrino à 9€… c’était bon et copieux ! du coup, grosse sieste à l’issue…. » à san romao se dresse une petite église de facture indiscutablement romane (xiiie siècle), qui a subi d’importantes modifications dans son architecture au xviiie siècle, lorsque l’âge d’or de la galice permit la restauration de milliers d’églises. à san romao est enterrée une très jeune femme morte dans un accident en 2004, dont la tombe est en train de se convertir en halte obligée pour les pèlerins. pas très loin se trouve la reproduction à échelle naturelle d’un milliaire romain qui nous rappelle qu’une voie romaine passait par là. comments (0) 4 septembre 2015 o cadavo classé dans : compostelle — cecilecompostelle @ 18 h 43 min petit localité offrant des services et une auberge très accueillante. tout près se trouve le campo da matanza ou champ du massacre, où la légende raconte qu’une grande bataille teignit de sang non seulement les champs mais aussi les rivières. comments (0) 3 septembre 2015 fonsagrada classé dans : compostelle , non classé — cecilecompostelle @ 18 h 55 min quelle étape ! d’abord la montée vers le col à travers les landes en fleurs. puis les premiers chemins de galice ! j’ai eu froid. maintenant que j’ai pris une bonne douche chaude ça va mieux ! » si on choisit de passer par fonsagrada, qu’on aperçoit dès paradanova, il faut continuer par la piste de terre sur la gauche puis attaquer une ascension courte mais dure qui nous amènera devant la fonte santa qui donne son nom à la ville, située sur l’un des côtés de l’énorme église paroissiale. à l’endroit de cette fontaine apparut plusieurs fois la vierge, formulant ainsi son souhait de voir construire une localité au détriment d’a pobra de burón, jusqu’alors centre névralgique de la zone. c’est en tout cas ce que dit la légende locale, mais il y en a une autre – surtout à a pobra de burón – qui raconte que les ancêtres de leurs voisins volaient la statue de a pobra de burón pour la transporter en haut du mont, à la fontaine. a fonsagrada est la classique localité située en bordure de route, lieu de halte obligé pour prendre l’un ou l’autre chemin. à sa sortie, on trouve aujourd’hui un parc très agréable, idéal pour se reposer. comments (0) 2 septembre 2015 grandas de salime classé dans : compostelle , non classé — cecilecompostelle @ 18 h 41 min « très belle étape avec une longue descente vers le barrage et la remontée de 6 km vers le gîte. » la cité présente une structure urbaine qui témoigne de l’importance du chemin de compostelle dans son histoire, le quartier historique étant aligné sur le tracé imposé par le passage de notre voie. le privilège accordé en 1222 par le roi alphonse ix établit le caractère obligatoire du passage du pèlerin par cette localité. dans le patrimoine de grandas de salime, se distingue l’église san salvador, dont les origines remontent à l’année 1186 et qui conserve les ruines de sa fabrique de styles roman, gothique et baroque. co